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CLIMACT

Véronique Boillet est professeure associée de droit constitutionnel à l’UNIL depuis 2017. Elle a obtenu une licence en droit en 2004, un LL.M. à la Humboldt-Universität de Berlin en 2005 et a obtenu son brevet d’avocate en 2011. Elle est actuellement co-présidente de la <a href="https://www.unil.ch/plage/fr/home.html">Plateforme en études genre</a> de l’UNIL, membre du <a href="https://www.unil.ch/centre-durabilite/home.html">Centre de compétence en durabilité</a> de l’UNIL, du <a href="https://www.unil.ch/fdca/fr/home/menuinst/poles-facultaires/pole-environnement-et-climat.html">Pôle facultaire Environnement et Climat</a> de sa faculté ainsi que de l’association <a href="https://avocatclimat.ch/">Avocat·e·s pour le Climat</a>.

Droit

Véronique Boillet propose un cours de Master dans le cadre de la mention Droit et environnement intitulé <a href="https://applicationspub.unil.ch/interpub/noauth/php/Ud/ficheCours.php?v_enstyid=84665&amp;v_ueid=5&amp;v_langue=37">Environnement et droits humains</a>. Elle consacre une partie de ses recherches aux outils démocratiques en matière environnementale, aux liens entre les droits humains et l’environnement ainsi qu’à la consécration d’un droit à un environnement sain. Experte en droit public, elle s’intéresse plus largement à la question de la responsabilité de l’État en matière de protection de l’environnement et de santé, ainsi que de justice sociale et d’égalité.

Véronique

Climat: des politiciens invitent les  scientifiques à « communiquer comme des  lobbys » 

Professeure associée en Droit Constitutionnel

Prof.

Présentateur·rice·s séminaires

Fabrizio Butera est professeur de psychologie sociale à l’UNIL. Auparavant, il a été professeur de psychologie sociale et directeur du Laboratoire de psychologie sociale à l’Université Pierre Mendès France de Grenoble. Il a été élu président de la <a href="https://www.easp.eu/">European Association of Social Psychology</a> (2011-2014), et membre du Conseil de la Recherche du Fonds National Suisse (FNS) de la Recherche Scientifique (2009-2016).

Psychologie sociale

Fabrizio Butera étudie les aspects du changement social dans leur globalité. Il explore les processus structurels qui agissent sur l’influence sociale, comme le pouvoir, les normes, l’interdépendance. Entre autres, il identifie les mécanismes cognitifs et motivationnels qui déterminent les changements d’attitude et de comportement, notamment dans le domaine environnemental. Il est aussi expert des mécanismes de coopération et de compétition, en particulier à l’école, de conflit, de comparaison sociale, d’influence sociale et de persuasion.

Fabrizio

Avis d'experts

Comportement(s) écologique(s) (1/5) - Comment susciter des changements durables ?

Climat: la grande hypocrisie?

Professeur ordinaire en Psychologie Sociale

Comité exécutif

Chercheur·euse·s affilié·e·s

Valérie Chavez est professeure de statistique à la HEC Lausanne depuis 2011 et titulaire d’un doctorat en mathématiques de l’EPFL. Elle a été chargée de recherche au département de mathématiques de l’ETHZ Zurich et gestionnaire des risques quantitatifs pour un hedge fund pendant 3 ans. Elle est membre du <a href="https://risklab.ethz.ch/research.html">RiskLab</a> à l’ETHZ Zurich, membre élue de l’Institut international de statistique et de la <a href="https://bernoulli-euler-gesellschaft.ch/fr">Société Bernoulli</a> pour les statistiques et les probabilités mathématiques et membre fondatrice du <a href="https://www.unil.ch/ecce/fr/home/menuinst/about.html">Centre d'expertise sur les extrêmes climatiques</a> (ECCE) de l'Université de Lausanne.

Événements extrêmes

Valérie Chavez est spécialisée dans les méthodes statistiques pour la gestion des risques quantitatifs et opérationnels, et plus particulièrement dans la modélisation des événements extrêmes. Par exemple, elle s’intéresse aux risques épidémiologiques extrêmes et à leurs conséquences sur le service de santé publique suisse. Elle applique son domaine d’expertise, à savoir la théorie des valeurs extrêmes, à la compréhension et à la prédiction des extrêmes du climat.

Valérie

La météo pour prédire les pics de grippe

Modélisation des extrêmes: aider à rendre l’improbable plus prévisible

Professeure ordinaire en Statistiques

Prof. 

Nathalie Chèvre est chercheuse et enseignante en écotoxicologie à l’Institut des dynamiques de la surface terrestre (IDYST) à l’UNIL. Après des études d’ingénierie environnementale, elle a fait une thèse à l’EPFL suivi d’un post-doctorat à Environnement Canada à Montréal. Elle a travaillé plusieurs années à l’Institut Fédéral Suisse des Sciences et Technologies de l'Eau (<a href="https://www.eawag.ch/">Eawag</a>), sur la problématique du risque que présentent les substances chimiques et micropolluants pour l’humain et l’environnement.

Pollution

Les recherches de Nathalie Chèvre sont focalisées sur l’évaluation du risque des micropolluants (microplastiques, pesticides, produits pharmaceutiques, métaux…) et le développement de nouveaux outils de mesure. Elle s’intéresse également au métabolisme urbain (ville envisagée comme un organisme vivant) en lien avec le cycle de l’eau, sa potabilité et son utilisation durable. Elle travaille aussi sur l’analyse de critères de qualité dans les politiques publiques de protection de l’environnement incluant les aspects sociaux, territoriaux et éthiques.

Chercheuse et enseignante en écotoxicologie

Nathalie 

Du charbon actif pour éliminer la pollution des eaux au chlorothalonil

Du plastique, du plastique, toujours du plastique

L’Europe annonce son ambition d’un monde “sans pollution chimique”

Daniela Domeisen est professeure à l’ETH Zurich, ainsi qu’à la Faculté des géosciences et de l’environnement à l’UNIL depuis 2021. Elle a étudié la physique à l’ETH Zurich, suivi d’un Master en Climate and Society à la Columbia University de New York. Elle a obtenu son doctorat à l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT) en 2012. De nombreuses distinctions lui ont été décernées comme un <a href="https://iac.ethz.ch/news-and-events/news-en/2019/09/two-iac-members-have-received-an-erc-starting-grant.html">ERC Starting Grant</a>, et le <a href="https://www.snf.ch/en/qB3Cj7WzYGcqbgVi/funding/funding/discontinued-funding-schemes/snsf-professorships">SNF Professorship</a>. Daniela Domeisen est membre fondatrice du <a href="https://www.unil.ch/ecce/fr/home/menuinst/about.html">Centre d'expertise sur les extrêmes climatiques</a> (ECCE) de l'Université de Lausanne.

Science climatique

Les recherches de Daniela Domeisen visent à comprendre la dynamique et la prévisibilité du temps et du climat par l’étude des événements extrêmes. Ses travaux visent à prédire des événements tels que les canicules, les inondations ou les vagues de froid plusieurs semaines ou mois à l’avance afin d’améliorer la préparation et de diminuer les impacts sur les écosystèmes et la santé humaine.

Daniela

How much does planting trees help to combat climate change?

Bis 15 Grad in der Schweiz – warum spielt das Wetter verrückt? (Des températures jusqu’à 15 degrés en Suisse - pourquoi le temps devient-il fou?)

Wie kalt wird der Winter und welche Rolle spielt dabei die Klimakrise? (À quel point l’hiver sera-t-il froid, et quel rôle joue la crise climatique?)

Professeure associée en processus atmosphériques

Antoine Guisan est professeur ordinaire à la Faculté des géosciences et de l’environnement ainsi qu’à celle de biologie et de médecine de l’UNIL depuis 2017. Il a effectué son doctorat à l’Université de Genève et un post-doctorat à l’Université de Stanford. En 2022, il a été récompensé par la <a href="https://www.biogeography.org/">Société internationale de biogéographie</a> pour ses avancées théoriques et méthodologiques sur la compréhension et à la prédiction des distributions d’espèces et des communautés.

Biodiversité

Antoine Guisan développe des modèles prédictifs de distribution d’espèces (faune, flore, micro-organismes…), notamment dans les Alpes vaudoises. Il développe des modèles pour la gestion des espèces rares, l’évaluation de l’impact des changements climatiques sur la biodiversité et l’anticipation des invasions biologiques. Il fait partie des auteur·e·s suisses du <a href="http://ipbes/">IPBES</a>, où il traite des interactions entre la nature et la société et des dynamiques futures de la biodiversité. Il est aussi responsable du groupe d’écologie spatiale <a href="https://www.unil.ch/ecospat/en/home.html">Ecospat</a> de l’UNIL.

Antoine

Le verdissement progressif des Alpes se voit depuis l'espace

Les sommets alpins passent du blanc au vert, et ce n'est pas une bonne nouvelle

«Il est irresponsable de vivre encore dans le déni»

Professeur ordinaire en écologie spatiale

Samuel Jaccard a un Master en géologie de l’UNIL et une thèse en sciences de la Terre à l’ETH Zurich. Sa bourse du Fond national suisse (FNS) l’a mené à la University of British Columbia (Canada), il a ensuite travaillé comme maître assistant en géologie climatique à l’ETH Zurich. Il rejoint l’Institut des Sciences de la Terre à l’UNIL en 2020. Il a participé à l’expédition Arctic Century dans l’Arctique russe organisée par le <a href="http://swisspolar.ch">Swiss Polar Institute</a> en 2021.

Auteur du <a href="http://www.ipcc.ch/">GIEC</a> et spécialiste en sciences de la Terre, Samuel Jaccard s’est formé en géologie avant d’explorer le paléoclimat, la paléoocéanographie et les changements climatiques. Il documente le cycle des nutriments, ainsi que la disponibilité de l’oxygène dans les écosystèmes marins et l’impact de ces processus sur la séquestration du carbone dans l’océan profond. Il utilise principalement des données sédimentologiques et géochimiques et développe des outils innovants pour reconstruire les environnements marins.

Co-directeur académique de CLIMACT

Samuel

Contenir le réchauffement à 1,5°C semble hors de portée

Avec son dernier rapport, le GIEC tire un nouveau coup de semonce climatique

La gigantesque menace du glacier de l'Apocalypse, en Antarctique

Professeur associé en sédimentologie paléoclimatique

Comité de pilotage

Équipe CLIMACT

Auteur·rice·s du GIEC

Eric Jondeau est professeur ordinaire de finance à HEC Lausanne (UNIL) 
et membre de la faculté du Swiss Finance Institute. Il est le directeur 
du Center for Risk Management à Lausanne depuis 2012. Il est également 
coordinateur de la plateforme Risques systémiques et durabilité du 
centre&nbsp;<a href="http://e4s.center">Entreprise for Society (E4S</a>). Il 
est diplômé de l’École nationale de la statistique et de l’économie 
(ENSAE, Paris) et titulaire d’un doctorat en économie de l’Université de
 Paris-Dauphine.

Finance & Économie

L’enseignement et la recherche d’Eric Jondeau portent sur les risques 
systémiques et la finance durable. Ses recherches sur les risques 
systémiques ont pour objectifs d’identifier, de mesurer et d’atténuer 
les risques climatiques ainsi que ceux liés au système bancaire. Son 
travail sur la finance durable a pour but d’analyser les stratégies, 
couvrant les critères environnement, social et gouvernance (ESG) et la décarbonisation des portefeuilles. Il est membre fondateur du Centre d'expertise sur les extrêmes climatiques (<a href="https://www.unil.ch/ecce/">ECCE</a>) de l'UNIL.

Eric

ESG Faces Challenges But Investors Show Little Sign Of Giving Up On It

Eric Jondeau: « Si BlackRock s’appliquait réellement à décarboner ses portefeuilles, cela aurait un impact considérable »

« La BNS peut réduire son empreinte carbone »

Professeur ordinaire de finance

Prof. Michael Lehning est responsable du Laboratoire des sciences cryosphériques (<a href="https://www.epfl.ch/labs/cryos/contact/">CRYOS</a>) de l’EPFL et du Laboratoire des processus de la neige à l’Institute for Snow and Avalanche Research (<a href="https://www.slf.ch/fr/index.html">SLF</a>). Dans le cadre du nouveau programme Swiss Energy Research for the Energy Transition (<a href="https://www.bfe.admin.ch/bfe/fr/home/recherche-et-cleantech/programme-encouragement-sweet.html">SWEET</a>) de l’<a href="https://www.bfe.admin.ch/bfe/fr/home.html">OFEN</a>, il co-dirige un projet de recherche interdisciplinaire de CHF 21 millions sur 7 ans. Ce projet majeur étudie les aspects sociaux et technologiques d’un approvisionnement énergétique renouvelable et décentralisé en Suisse.

<a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Michael_Lehning">&gt; profil complet</a>

Énergie

Les recherches de Michael Lehning sont axées sur les processus de la neige et les interactions entre la neige et l’atmosphère. Il s’agit de générer des modèles de neige avancés, qui peuvent être utilisés pour évaluer et prévoir les changements dans le bilan de masse de nos surfaces de neige et de glace. Il a plus récemment contribué à étudier le potentiel des installations d’énergie renouvelable en montagne pour faciliter et accélérer le tournant énergétique suisse.

Michael

Study sees untapped solar and wind energy potential in the Alps

Solarstrom aus den Alpen – bestechend und doch heiss umstritten (L’énergie solaire dans les Alpes - séduisante et pourtant très controversée)

Swiss rivers on track to overheat by the end of the century

Professeur ordinaire d’ingénierie environnementale

Après un diplôme en génie chimique et un doctorat de l’Université de Liège, François Maréchal a développé des solutions pionnières permettant d’identifier les économies d’énergie et d’améliorer l’efficacité des processus et des systèmes de conversion d’énergie. Il a contribué à l’émergence des technologies vertes sur le marché dans le cadre de l’Alliance for Global Sustainability. Il a travaillé sur les biocarburants et la conception de turbines à gaz à émissions réduites de CO2.

François Maréchal s’intéresse principalement à la manière d’augmenter la durabilité des procédés industriels et urbains. Ses méthodes combinent des techniques d’analyse thermodynamique, de modélisation, d’intégration et d’optimisation des procédés et sont validées sur des cas réels. Il se spécialise aussi dans les énergies renouvelables, l’efficience et la conversion d’énergie pour rendre l’industrie et les villes durables et autonomes.

François

Using CO2 to heat and cool the cities of the future

La ville suisse du futur se chauffe proprement au CO₂

Greenpeace table sur le solaire en Suisse

Professeur titulaire en génie mécanique

Chercheuse

Alejandra 

Nicolas Senn est professeur associé à la Faculté de biologie et de médecine (<a href="https://www.unil.ch/fbm/fr/home.html">FBM</a>) de l’UNIL et directeur de l’<a href="https://www.unisante.ch/fr">Institut universitaire de médecine de famille</a> de la Policlinique médicale universitaire de Lausanne (PMU). Il est également médecin Chef du Département de Médecine de famille d’Unisanté depuis 2016 et coresponsable de la plateforme de la Faculté de biologie et de médecine de l’UNIL « <a href="https://www.unil.ch/durabilite-sante/fr/home.html">Durabilité et santé</a> ». Cette dernière se concentre sur les conséquences majeures de santé publique engendrées par la crise environnementale.

Santé

Nicolas Senn est spécialisé en médecine générale et a un doctorat en épidémiologie. L’un de ses axes de recherche concerne les impacts des changements climatiques sur la santé clinique, publique et systémique. Il a contribué à l'élaboration de la <a href="https://www.assm.ch/dam/jcr:4c79cfd2-4970-4b44-9de0-307aadb4fd57/feuille_de_route_assm_services_de_sante_durables.pdf">feuille de route</a> avec l’Académie Suisse des Sciences médicales pour adapter les services de santé faceaux nouveaux défis climatiques tout en respectant les limites planétaires.

Nicolas

Émission « L’invité de La Matinale »

Quand le climat rend malade, un nouveau champ d’étude à l’Université de Lausanne

Nicolas Senn, médecin au chevet de notre système de santé

Professeur associé de médecine de famille

Julia Steinberger est professeure d’économie écologique à l’UNIL et auteure principale du <a href="https://www.ipcc.ch/languages-2/francais/">GIEC</a>. Après un doctorat en physique au MIT en 2004 et des post-doctorats en écologie industrielle, elle a enseigné l’économie sociale et écologique à l’Université de Leeds. Elle a publié plus de <a href="https://scholar.google.ch/citations?user=c8Ar3N4AAAAJ&amp;hl=en">55 articles</a> consacrés aux changements climatiques. Entre autres, elle co-dirige un <a href="https://erc.europa.eu/news-events/news/erc-synergy-grants-2022-project-highlights#REAL">projet de recherche majeur</a> de EUR 10 millions sur 6 ans sur l’économie post-croissance financé par le Conseil Européen de la Recherche (ERC).

Économie écologique

Julia Steinberger recherche et enseigne dans le domaine interdisciplinaire de
l’économie écologique. Ses travaux
examinent les interconnections
entre l’utilisation des ressources
biophysiques (énergie, émissions) et
la performance sociétale, focalisée sur
le bien-être humain. Elle emploie des méthodes
quantitatives et de modélisations issues
de l’écologie industrielle, ainsi que des
approches qualitatives et participatives,
issues de l’économie politique, visant une société décarbonisée.&nbsp;Elle mène un grand projet intitulé « <a href="https://lili.leeds.ac.uk/">Bien vivre à l’intérieur des limites planétaires</a> ».

Julia

«L’acceptation des politiques climatiques passera par la participation des citoyens»

Julia Steinberger, auteure principale du rapport GIEC, commente les enjeux climatiques mis en avant dans son rapport

Professeure ordinaire d’économie écologique

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